jeudi 9 septembre 2010

Les Whitsundays 1

Le matin, nous quittons Ayr assez tôt. La veille au soir nous avons discuté avec un Allemand qui fait toute la côte juqu'à Sydney en vélo. Il s'est pris un an de congé sabbatique.
Nous avons remarqué qu'il y a beaucoup de "solitaires" ici qui font l'Australie en vélo ou même à pied...

Nous, on prend notre bolide et on fonce vers Arlie beach, petite ville balnéaire en face des Whitsundays, des îles réputées pour leurs beautés.
Comme d'habitude, Arlie Beach ne ressemble pas vraiment à l'idée qu'on a ici d'une ville balnéaire, même s'il est vrai que l'ambiance fait très vacances.
En deux heures chrono, on se trouve une croisière de deux jours deux nuits sur un voilier (il est vrai pas super charmant) pour explorer les Whitsundays. Nous sommes très vite sur le bateau  : une dizaine de personnes plutôt jeunes et le prix n'est pas donné.

Le temps est maussade au départ, en milieu de matinée, mais quand le bateau quitte le port, le temps s'éclaircit. On se dit qu'on a du bol.



La croisière est sympathique et nous parcourons les îles d'abord les plus au nord pour ensuite repiquer au sud. Le bateau marque un premier stop. C'est l'heure du snorkeling.
Mais d'abord, il faut signer un papier qui certifie qu'on sait qu'il y a des méduses mortelles, que la combinaison qu'on nous donne pour éviter les piqures ne garantit pas une protection à cent pour cent, et qu'on accepte d'endosser les frais d'hélicoptère si on venait à être piqué...
Tout ça n'est pas rassurant.
On endosse nos combinaisons intégrales (seules les mains et le coup de pied ne sont pas protégés) avec cagoules et on se met à l'eau.

Et là, on regrette de ne pas avoir pris d'appareil photo sous-marin : le site de coraux est superbe. il y a des poissons partout et même un Napoléon d'un bon mètre cinquante qui vient nous taquiner. Un grand moment. Et on n'a pas vu de méduses.



Le coucher de soleil au milieu des Whitsundays est assez saisissant. Quelques bateaux croisent au large mais ce n'est absolument pas l'embouteillage. Comment font-ils pour qu'on ait souvent l'impression d'être assez seuls ?



La nuit sur le bateau est par contre un cauchemar : un type ronfle et réveille tout le bateau.
On avait pensé échapper à tous les dangers mais pas celui-là.