vendredi 17 septembre 2010

Fraser Island- Jour 1

Après une bonne journée de route, nous arrivons à Hervey Bay, petite station balnéaire charmante et à taille humaine. Nous nous arrêtons dans une des nombreuses aires de pique-nique de la ville en face de la plage.
Alors que nous mangeons, nous nous faisons attaquer par un petit oiseau véloce (et féroce) qui essaie de nous piquer la tête. Du coup, on finit le repas dans la voiture.





Nous avons réservé une excursion de deux jours et une nuit sur Fraser Island, l'île de sable la plus grande du monde.  Du coup, nous nous retrouvons avec 12 autres touristes dans un bus 4X4 pour explorer l'île selon un timing bien rodé. On a opté pour l'excursion parce qu'on nous avait dit qu'il était extrêmement difficile, voire dangereux, de conduire un véhicule ici.

Et on en a vite la confirmation. Les routes de sable, puisque là bas il n'y a que cela, sont vraiment impraticables, surtout à l'intérieur de l'île. Même avec un 4X4 certains ont l'air planté.
De ce côté là, on ne regrette pas notre choix. Par contre, c'est une visite guidée avec un rythme plutôt très cool : nous n'en avons plus l'habitude. Pas de balade excessive. On nous dépose devant les sites, ce qui brise pas mal le charme.

Cela nous donne l'occasion de tester le voyage organisé à l'australienne : c'est hyper pro, super bien organisé et très rodé. Notre chauffeur fait office de guide, et c'est un croisement entre un GO et un GI Joe... Bref, c'est une expérience assez exotique pour nous.




Ce qui est impressionnant, c'est de rouler sur la plage à 80km/h en se frottant parfois à une vague.



Sinon, c'est vraiment l'autoroute : les Australiens viennent ici pour camper et pêcher. Il y a des 4X4 de partout, qui se croisent dans tous les sens.



Notre premier stop est dans le centre de l'île, au lac Birabeen. Comme le sable est comme de la farine et le ciel plutôt clair, l'eau y est, du moins au bord, transparente. On se croirait à la mer sur les Whitsundays.
Du coup, on peut se baigner dans une eau cristalline.






L'endroit est très photogénique surtout quand il y a la lumière du soleil. Mais là, le temps se gâte.




On ne peut pas trop se balader aux alentours à moins d'être en groupe car il y a des dingos, chiens sauvages et potentiellement agressifs, surtout à cette période. Du coup, on ne s'aventure pas trop loin et on camoufle notre nourriture pour ne pas les attirer. Finalement, on n'en a pas vus.

Le bus nous dépose après le déjeuner dans la forêt tropicale du centre de l'île. C'est très beau et incroyable : il y a une vraie forêt tropicale et humide qui pousse sur le sable. Du coup, les rivières sont presque invisibles. L'eau cristalline qui y coule donne l'impression que ces rivières sont des chemins de sable.




Sur la photo, on voit quelques reflets. C'est bien de l'eau...




La balade dans la forêt ne dure qu'une demi-heure à notre grand regret et en plus, c'est déjà la fin de la journée. On nous installe dans notre chambre à 16h30, ça nous fait très bizarre. Mais on dort dans un vrai lit dans un bungalow. Pour nous, c'est du trois étoiles.
Surtout que dehors, ça se gâte.