lundi 13 septembre 2010

Great Keppel Island - Jour 1

Ce matin, nous faisons la route de Yeppon jusqu'à Rosslyn Bay, où nous laissons notre bolide avant de prendre le ferry pour Great Keppel Island. Il n'y en a qu'un par jour. Nous sommes peut être quinze à bord.
L'ile est composée de plusieurs criques de sable blanc. Quelques bateaux mouillent devant celle où arrive le ferry, Fisherman Bay. Les seules habitations de l'île, pas plus d'un dizaine, se trouvent face à cette baie.





Après une demi-heure de traversée, nous y sommes... Ici, pas de port, le bateau s'échoue directement sur le sable et nous largue sur la plage.





De là, nous marchons 5-10 minutes jusqu'à notre camping. Il fait déjà une chaleur à crever. Par contre l'ambiance est magique : on a vraiment l'impression de débarquer, sinon sur une île déserte, au moins une île fantôme.




Les infrastructures sur l'île sont réduites au maximum, d'autant que le grand complexe hôtelier qui trône sur la plage principale est fermé, car insuffisamment écologique. Il avait un impact trop grand sur l'environnement. Donc ici, pas de route goudronnée, pas de magasins, aucun moyen de transport... à part nos petites jambes musclées.

Après avoir monté notre tente, nous entamons une marche d'une quarantaine de minutes à travers des paysages très escarpés et un peu méditérranéens pour rejoindre une des criques proches versant est de l'île.




On est censé  y trouver une plage déserte, mais pas seulement. Nous avons pris notre matériel de snorkelling. En effet, chaque crique ici, cache des "forêts" de coraux se trouvant en général à moins d'une vingtaine de mètres de la plage.
D'en haut tout cela a l'air alléchant. Et effectivement, la crique de Monkey Beach est magnifique et déserte : sable blanc non foulé, eau transparente comme on ne l'a jamais vue et rochers noirs.






Par contre, on se rend vite compte en pénétrant dans l'eau que celle-ci est infestée de méduses. Nous n'avons pas de "stinger suit", le seul magasin qui en loue est fermé le lundi. Du coup, on est un peu perplexe et même si on sait que les méduses d'ici ne sont pas mortelles( l'eau est à 22°c), on est un peu refroidis.




On va à l'eau en essayant d'esquiver les méduses mais on ne trouve même pas les coraux.
On repart un peu frustrés sous le regard étonné d'un énorme lézard, une espèce qu'on rencontre très souvent sur l'île.


Du coup, on fait une randonnée vers la plus longue plage de l'île, Long Beach, elle aussi déserte. Le soleil se couche, on rentre au camping, fatigués mais heureux.