mercredi 22 septembre 2010

Brisbane

Nous remontons vers Brisbane à 150 km de Byron Bay pour achever notre périple.
Nous y restons deux jours.
C'est la ville que nous avons préférée. L'ambiance y est détendue. Il y a pas mal de place pour l'art et la culture, et la ballade le long de la rivière qui la traverse est agréable.
On commence le premier jour par aller sur les hauteurs de la ville dans un grand parc mais les oiseaux nous guettent. On mange donc encore une fois dans la voiture.

Le soir, nous avons logé chez une Française très sympathique qui vit ici depuis 25 ans. Cela nous a permis de découvrir les quartiers périphériques qui ressemblent à des jolies banlieues toutes vallonnées avec petites maisons individuelles presque nordiques.



A Brisbane, nous visitons deux musées d'art moderne assez design.


Nous nous baladons ensuite dans les quartiers à l'architecture assez moderne. 



Nous faisons ensuite une balade le long de la rivière où se trouve un lagon artificiel de toute beauté. Le bleu de l'eau devant les grands buildings, ce sont nos dernières images de l'Australie.




Nous passons par le jardin botanique où les animaux incongrus ont élu domicile, nous rappelant cette nature sauvage qui n'est jamais très loin.




Le soir, retour à Melbourne, puis le lendemain après une nuit à l'aéroport, retour à Paris via Singapour.

mardi 21 septembre 2010

Byron Bay

On quitte la Gold Coast pour aller encore plus au sud, à Byron Bay mais rien n'y fait. Il fait un temps très humide.
La ville est une jolie station balnéaire à taille humaine, presque "bobo" où se croisent visiblement tous les paumés et les "babas".



Au bout de la ville se trouve un cap, le point le plus à l'est de l'Australie, le cap Byron.
Ça fait penser à l'Écosse. Il y a un phare au sommet dont les Australiens sont très fiers. Et d'en haut , une jolie ballade permet d'observer baleines et dauphins.


Même si le temps n'est pas au beau fixe, la balade est agréable car les criques alentours sont magnifiques.
De vrais tableaux romantiques.



lundi 20 septembre 2010

La Gold Coast : de Surfers Paradise à Tweed Head

Ecoeurés par la pluie, on se dit qu'à 100 km à l'est, sur la côte, on aura peut-être plus de chance.
Eh ben, non. Il fait très gris et il pleuviote.
Du coup, on se met dans la tête d'aller voir encore plus au sud de Brisbane, sur la Gold Coast.

C'est le lieu bétonné pour s'amuser. C'est jeune et branché. Ce qui est surprenant, c'est que toutes les villes de cette côte s'enfilent en rang d'oignon et se ressemblent. Et c'est vraiment laid.



Par contre, les plages, même sans charme, sont belles.
Mais surtout, ce qui est extraordinaire, c'est la mer sur fond de building, comme ici dans le fameux spot de Surfers Paradise.
On essaie de saisir cet incroyable contraste qui fait un peu fin du monde.



On ne reste pas longtemps : ni Surfers Paradise, ni Broadbeach, ni Coolangatta, ni Tweed Heads ne valent le coup de rester plus d'une heure, sinon pour saisir l'écart entre le béton et la planche de surf.
Les surfeurs de tous âges ici se baladent en tenue dans la ville et ne craignent visiblement pas la pluie. Pas comme nous...





Lamington

En quittant Noosa, nous nous dirigeons vers le Parc de Lamington (à 100 km au sud de Brisbane), dont on nous a dit le plus grand bien.



Trois heures de route... pour arriver sous le déluge à travers de petites routes tortueuses de montagne, avec des kangourous qui traversent sans prévenir. Le cauchemar.
D'ailleurs, les derniers kilomètres de la route sont incroyables : il s'agit d'une petite route goudronnée qui traverse la forêt humide. On dirait vraiment qu'ils ont fait un slalom entre les arbres pour planter cette route à 1000 mètres d'altitude au milieu d'une végétation incroyablement hostile. D'ailleurs, sur certaines portion de route, il n'est pas possible de croiser un autre véhicule en sens inverse.



On arrive exténués au camping. Montage de la tente en quatrième vitesse sous la pluie. A peine avons-nous terminés qu'il commence à pleuvoir vraiment très fort. On se réfugie dans la voiture en se disant que ça va se clamer. Il n'en est rien, et du coup nous mangeons (froid) dans la voiture. Il pleut des cordes. On se couche en se demandant si cela va se calmer, et par précaution nous doublons nos sacs de couchage par nos couvertures de survie, car dehors il fait 10 degrés à tout casser.

Finalement, on ne passera pas une mauvaise nuit, on dormira même bien... et on se réveille étonnés d'être au sec : en effet, la pluie diluvienne est tombée toute la nuit, sans discontinuer. 12 heures de pluie d'affilée...

Dès le lendemain matin découragés, on rebrousse chemin, direction la côte. Nous n'aurons rien vu au Parc de Lamington.

dimanche 19 septembre 2010

Noosa

Nous sommes à Noosa, une très charmante petite ville balnéaire assez chic, parcourue par une rivière qui se jette dans la mer.
Nous y dormons dans un camping bruyant à 44$ la nuit, soit le double de d'habitude, parce que ce sont maintenant les vacances scolaires. On se retrouve entassés au milieu de plein d'Australiens en congés, ça nous change des campings d'habitude déserts et fréquentés par des retraités débonnaires.













 Ici, il y a des résidences de charme, les pieds dans l'eau. Certains ont même un lac privé. Les rives de la rivières sont très agréables et sont des vrais lieux de vie.

Comme d'habitude, on y trouve  de superbes aires de pique-nique équipées de barbecues, et les Australiens en profitent pour se retrouver autour d'une bière, de sodas, et de grillades.








Beaucoup de canoës sillonnent les rives de la rivière, pendant que des enfants en nombre pêchent, et ce, dès 6 heures du matin.



Noosa est une ville vraiment agréable d'autant plus qu'elle se trouve dans un parc naturel : Noosa Head.
Même si la ville est balnéaire, la côté est restée très nature. Nous entamons une randonnée magnifique dans le parc. Il y a plusieurs sentiers, un qui longe la mer et ses criques toutes plus belles les unes que les autres, lieu de rendez-vous des surfeurs, et un autre qui parcourt deux forêts : une forêt d'eucalyptus et une forêt humide.







On choisit de faire la boucle pour emprunter les deux sentiers à travers les deux types de forêts, soit 7 km. Dès le début, dans le plus gros arbre, on aperçoit un koala. Ce sera le seul qu'on verra malgré nos efforts acharnés. Bref, on est contents d'en apercevoir enfin un :o)



Plus loin, on longe donc la côte magnifique. Il y a plusieurs criques... et la faune locale, ce sont les surfeurs.



Nous sommes émerveillés de pouvoir découvrir ce lieu assez sauvage à juste 1,5 km de la ville.

Dans le sentier qui traverse la forêt, une Australienne s'arrête pour nous parler de la flore puis s'en va. Le banksia, l'arbre sur la photo, est donc une essence très répandue ici en Australie. C'est même un emblême national, qui a été baptisé ainsi en l'honneur d'un coéquipier du capitaine Cook, Banks, si nous avons bien suivi l'histoire... Merci madame.



On finit la ballade par un pique-nique sur une aire.
On mange et là un gros oiseau nous attaque et vole à Anne-Claire, alors qu'elle allait le porter à la bouche, un morceau de pain. Expérience qui nous fait comprendre assez crûment les enjeux de la chaîne alimentaire en milieu sauvage.
Du coup, on finit notre pique-nique dans la voiture.

samedi 18 septembre 2010

Fraser Island- Jour 2

C'est reparti pour la visite. L'île s'étire sur plus de 140 km, du coup on fait énormément de route sur la plage de 80 miles. A la longue, ça use. On fait deux stops pas inoubliables près d'un navire échoué (ce sont d'ailleurs plutôt les touristes, comme nous, qui ont l'air de s'échouer devant cette carcasse) et de rochers de sable.



Ensuite, le bus nous dépose à Indian Head, la pointe de l'île. On peut gentiment l'escalader pour admirer la mer déchaînée, et accessoirement aussi, des raies et des baleines. Enfin, ce qu'on voit surtout, c'est des 4*4 qui envahissent les plages.





Plus tard, nous nous arrêtons à Eli Creek. C'est une rivière d'eau douce donc, aménagée avec une promenade -ponton de bois- qui la surplombe. Puis, une fois arrivés au fond de la gorge, on peut redescendre le cours d'eau en se mettant dans le lit de la rivière pendant quelque 500 mètres. L'eau est très transparente -on la voit à peine sur la photo-. C'est assez surprenant.




Nous quittons Fraser en fin d'après-midi, et nous faisons un stop à Rainbow Beach, où se trouvent des falaises de sable.
Puis on reprend notre voiture : direction le sud et Noosa, où nous passons la nuit.

vendredi 17 septembre 2010

Fraser Island- Jour 1

Après une bonne journée de route, nous arrivons à Hervey Bay, petite station balnéaire charmante et à taille humaine. Nous nous arrêtons dans une des nombreuses aires de pique-nique de la ville en face de la plage.
Alors que nous mangeons, nous nous faisons attaquer par un petit oiseau véloce (et féroce) qui essaie de nous piquer la tête. Du coup, on finit le repas dans la voiture.





Nous avons réservé une excursion de deux jours et une nuit sur Fraser Island, l'île de sable la plus grande du monde.  Du coup, nous nous retrouvons avec 12 autres touristes dans un bus 4X4 pour explorer l'île selon un timing bien rodé. On a opté pour l'excursion parce qu'on nous avait dit qu'il était extrêmement difficile, voire dangereux, de conduire un véhicule ici.

Et on en a vite la confirmation. Les routes de sable, puisque là bas il n'y a que cela, sont vraiment impraticables, surtout à l'intérieur de l'île. Même avec un 4X4 certains ont l'air planté.
De ce côté là, on ne regrette pas notre choix. Par contre, c'est une visite guidée avec un rythme plutôt très cool : nous n'en avons plus l'habitude. Pas de balade excessive. On nous dépose devant les sites, ce qui brise pas mal le charme.

Cela nous donne l'occasion de tester le voyage organisé à l'australienne : c'est hyper pro, super bien organisé et très rodé. Notre chauffeur fait office de guide, et c'est un croisement entre un GO et un GI Joe... Bref, c'est une expérience assez exotique pour nous.




Ce qui est impressionnant, c'est de rouler sur la plage à 80km/h en se frottant parfois à une vague.



Sinon, c'est vraiment l'autoroute : les Australiens viennent ici pour camper et pêcher. Il y a des 4X4 de partout, qui se croisent dans tous les sens.



Notre premier stop est dans le centre de l'île, au lac Birabeen. Comme le sable est comme de la farine et le ciel plutôt clair, l'eau y est, du moins au bord, transparente. On se croirait à la mer sur les Whitsundays.
Du coup, on peut se baigner dans une eau cristalline.






L'endroit est très photogénique surtout quand il y a la lumière du soleil. Mais là, le temps se gâte.




On ne peut pas trop se balader aux alentours à moins d'être en groupe car il y a des dingos, chiens sauvages et potentiellement agressifs, surtout à cette période. Du coup, on ne s'aventure pas trop loin et on camoufle notre nourriture pour ne pas les attirer. Finalement, on n'en a pas vus.

Le bus nous dépose après le déjeuner dans la forêt tropicale du centre de l'île. C'est très beau et incroyable : il y a une vraie forêt tropicale et humide qui pousse sur le sable. Du coup, les rivières sont presque invisibles. L'eau cristalline qui y coule donne l'impression que ces rivières sont des chemins de sable.




Sur la photo, on voit quelques reflets. C'est bien de l'eau...




La balade dans la forêt ne dure qu'une demi-heure à notre grand regret et en plus, c'est déjà la fin de la journée. On nous installe dans notre chambre à 16h30, ça nous fait très bizarre. Mais on dort dans un vrai lit dans un bungalow. Pour nous, c'est du trois étoiles.
Surtout que dehors, ça se gâte.

mercredi 15 septembre 2010

Great Keppel Island - Jour 3

C'est notre dernier jour sur l'île et nous sommes décidés à l'explorer encore, y compris ses coins plus retirés.
Le propriétaire de là où nous campons nous indique le spot : Clam Bay.
Le seul hic, c'est qu'il faut traverser toute l'île, soit 5km, ou encore une heure et demi de marche sous 30°c.
On y va quand même.
La randonnée passe par des paysages divers (forêt, marais, prairie avec boucs sauvages) mais très sauvages. On perd presque le sentier dont on voit bien qu'il n'est pas souvent emprunté. On passe parfois dans des hautes herbes qui nous arrivent à la taille.



On croise plusieurs fois les gros lézard qui nous fuit comme la peste. Mais surtout un énorme serpent tapi derrière des branchages en sort visiblement dérangé et pas content. Il est énorme, peut-être 3 ou 4 mètres et se dirige vers nous ou pas loin. On ne réfléchi pas trop, on ne tente même pas la photo, on s'esquive très vite à grandes enjambées.
Mais le pire, ce sont les moustiques voraces comme jamais. Quand ils piquent, c'est comme une aiguille. Et ils piquent...On doit se débattre avec nos palmes en ce protégeant mutuellement. On rentre couvert de bleus à force de se frapper pour les faire fuir. Un cauchemar.




On arrive à Clam Bay déjà fatigués, mais passablement soulagés d'avoir esquivé toutes les saloperies du coin, y compris les boucs sauvages qui surgissent au milieu de nulle part pour débouler devant nous, eux aussi effrayés par deux bipèdes avec des palmes à la place des mains.
Ah oui, on oubliait aussi les dizaines d'araignées qu'on a dû écarter de nos épaules ou de nos visages. On venait s'empaler sur leurs toiles presque invisibles. Du coup, coup de palme pour s'en débarrasser.
Que d'aventures...

Heureusement, nous avons vu la baie de Clam Bay. Magique, indescriptible, sauvage. Eau claire et....et que voit-on sortir de l'eau alors que nous nous préparions à y entrer en tenue de combat : des ailerons de requin.



Ils sont à 2 mètres du bord et nagent par dizaine. L'aileron est noir, ce qui indique que ce sont des requins de récifs. Ils ne sont pas censés attaquer l'homme. On est rassurés même s'ils font un bon mètre cinquante.









Du coup, après réflexion, on décide qu'on n'est pas venus pour rien, et on va snorkeler un peu plus loin, à 150 mètres des requins. On n'a pas trop envie de les déranger.

 En chemin, on croise une jolie salamandre écrasée par le soleil.



Décidément, on a vu en quelques heures une flopée de sales bêtes.

On s'équipe et on plonge. On arrive à la prairie. Pas de méduses. Les coraux sont les plus beaux qu'on ait vus. Des poissons de partout. Le rêve.
Soudain, on remarque un énorme morceau de bois juste à côté des coraux, enfoui dans le sable mais droit comme un I. On s'approche, et là deux yeux sortent du sable environnant et apparaît délicatement une énorme raie "stinger" d'au moins deux ou trois mètres d'envergure. Le bout de bois, c'est son dard, d'un bon mètre cinquante.
Du coup, on fuit, et on retourne au-dessus des coraux et des poissons.
On jette de temps en temps un coup d'œil aux requins, toujours à une centaine de mètres de là.

On sort éblouis et impressionnés par tout ce qu'on vient de voir. On ne doit pas tarder pour ne pas rater le bateau qui quitte l'ile vers 15h00.
On retourne dire au revoir aux requins en longeant la plage à pied... et dès qu'on met une palme dans l'eau pour s'en approcher (on s'est dit qu'on pourrait les photographier de près), ils décampent.
Conclusion : ils ont tous peurs de nous.




Chemin du retour difficile après tant d'émotions.
On prend le ferry pour retourner sur le continent.
On longe la côte le plus longtemps possible par une "scenic road".


On traverse une zone très résidentielle et coquette pour passer la nuit à Rockhampton.

mardi 14 septembre 2010

Great Keppel Island - Jour 2

Nous repartons dès le matin à la recherche de stinger-suit pour affronter les méduses et retournons vers Monkey Beach, ou plutôt la crique attenante à celle-ci, à 40 minutes à pied du camping : Shelvey Beach.

 

L'eau est tellement claire qu'on ne tarde pas à trouver "la forêt" de corail. Nous revêtons nos tenues et hop à l'eau. La crique est déserte et nous ne tardons pas à découvrir les beautés du coin.
Incroyable.
Des coraux magnifiques, des poissons par centaines, colorés et qui passent à quelques centimètres de nous.
Eblouissant.
On explore les deux forêts de corail pendant une bonne heure. Des raies, des coraux, des poissons encore dans tous les sens. Le meilleur spot qu'on ait jamais vu.
Le seul hic, c'est le slalom entre les méduses. A un moment, nous nous retrouvons même cernés par une trentaine d'entre elles , comme dans un film d'horreur. Du coup, un bon coup de palme et on transperce le rideau, protégés par nos stinger-suit.
De retour sur la plage, un bateau accoste. Nous ne sommes plus seuls. Snif.



Après une bonne sieste au camping dans un hamac, nous repartons vers Monkey beach où nous n'avions pas trouvé la veille la forêt de coraux.
Cette fois, on ne peut la louper.
Snorkelling incroyable... mais là-aussi, nous devons véritablement slalomer entre les méduses, de toute taille et partout. Nous croisons des Australiens de notre camping qui nous disent qu'elles ne piquent pas, mais ça ne nous plaît pas trop, nous sommes bien contents d'avoir nos protections.

Le soir, on rentre en longeant la plage et en escaladant les rochers plutôt que de reprendre le sentier.


Du coup, le soleil se couche progressivement au fur et à mesure que nous avançons dans les rochers escarpés. Il nous faut une heure pour rentrer, mais des souvenirs plein les yeux.
On fait un petit détour vers Putney Beach où les arbres rejoignent la mer (photo avec la barque le premier jour), juste à côté du camping. Le vent souffle donc impossible de prendre un dernier bain de mer. Et de toute manière, mieux vaut ne pas y mettre les pieds : d'énormes raies sont posées sur le sable, tout près du bord.