mardi 31 août 2010

Nourlangie

Nous nous sommes levés tôt ce matin pour entamer notre randonnée la plus longue : 12 km autour de la colline rocheuse de Burrunggui, dont on nous prédit qu'il faudra 6 heures pour la faire. Il y a un fort soleil et les rangers que l'on croise nous alerte une fois de plus sur la chaleur et la difficulté de la marche. Nous devons emporter 4 litres d'eau chacun et démarrer avant 8h pour revenir avant les heures chaudes.
Pas de bol, on est un peu fatigués alors on prend notre temps et on ne démarre qu'à 9 heures. Du coup, on commence la marche tambour battant, si bien qu'on rattrape un couple de français sur le chemin.
Au début de la marche, une petite boite avec des prospectus : un plan de la marche secteur après secteurs avec kilomètrage et tout ce qui faut pour ne pas stresser. Le couple nous suit à la trace : ils nous expliqueront par la suite qu'eux aussi ont été avertis par les rangers avec dramatisation extrême et tout le tralala. Du coup, nous faisons la marche ensemble à un bon rythme. Nous la finirons en 3h30 sans compter une pause d'une demi-heure au milieu. Nous n'avons pas bu deux litres chacun.
En en reparlant avec l'autre couple, nous avons bien ri.




Coté randonnée, le début est une grimpette assez costaude qui nous emmène à un point de vue assez singulier. On passe sur des rochers et autour une végétation assez sèche faite de hautes herbes et assez désolée.





On contourne et franchit une barrière rocheuse assez typique du coin. Le soleil écrase tout et parfois le sentier n'est pas évident à retrouver. A quatre, on y arrive quand même.




Au milieu du trajet : un site aborigène, Nanguluwur, dont il faut avouer qu'il est assez singulier et très retiré. L'occasion de voir des peintures originales.





Cela ressemble parfois un peu à Kings Canyon, vu d'en bas mais en moins impressionnant. Du coup, on reste un peu sur notre faim. On nous avait dit que c'était la plus belle rando de Kakadu...






Il est 13h00. Nous allons visiter le petit circuit de 1km qui fait le tour de grottes et cavités où se trouvent des peintures aborigènes. Mais après Ubirr et celles qu'on a vu sur la grande randonnée, ces peintures toutes abimées font pâle figure.

Nous prenons notre van pour trouver un coin pour déjeuner. Ce sera donc près d'un marais (il y a au rendez-vous les mouches mais moins que le premier jour où nous avons dû manger sous la moustiquaire pour être tranquille) où on est censés y voir des oiseaux mais c'est un peu le bide. Il n'y a pas grand monde.



Il y a aussi une sorte de forêt inondée non loin de là.
Nous y faisons un court arrêt à la recherche d'oiseaux. Sans succès....
Nous reprenons notre van direction la sortie du parc pour rejoindre Lichfield, l'autre parc à 250 km d'ici côté ouest de Darwin.