dimanche 22 août 2010

Kings Canyon

Nous voilà partis vers Kings Canyon qui se trouve quand même à 4 bonnes heures de route de Uluru, soit plus de 350 km à couvrir. Comme nous avons pris un peu d'avance la veille, la route sera un peu moins longue.
Le temps est menaçant mais au fur et à mesure qu'on s'approche de Kings Canyon, le ciel se dégage.
Sur la route assez déserte on ne croise guère que des dizaines de kangourous écrasés. Attirés la nuit par les phares des voitures, ils se font rapidement réduire en crèpe.
La route est assez longue et monotone. On ne peut pas dire que le paysage soit très varié. Du bush, du bush et encore du bush.


Nous arrivons enfin au but en fin de matinée. Dejeuner dans le campervan et ballade digestive ensuite de 4 heures (6,7 km) autour du canyon.





D'en bas, on se dit : "oh, c'est pas si grand que ça" mais une fois la première grimpette et une fois en haut, on change totalement d'avis. La panorama est époustouflant.
Au début et bien que nous ne soyons pas seuls, nous sommes accueillis par des oiseaux qui prennent leur bain dans un flaque. Ils s'amusent et s'accommodent très bien de notre présence. Petit moment magique.



La randonnée est somptueuse. Elle alterne entre canyon, oasis, falaises etc...













Le sentier de randonnée longe plusieurs fois la crête et ça donne le vertige.







Le canyon est finalement assez humide. Dans le fond se trouve une véritable petite forêt.





La roche est assez particulière. On ne cesse de monter et descendre sur des espèces de dômes naturels, qui ressemblent à des gâteaux tendance mille feuilles.






Le fond du canyon abrite même par endroit un petit paradis tropical ou presque avec endroit pour se baigner sous les palmiers.





Mais le clou du spectacle pour tout un chacun, c'est la partie la plus haute de la falaise à pic. Les gens se penchent sur le bord ou s'assoient les jambes dans le vide pour se donner le vertige.
On les voit un peu là sur la photo à gauche.





Les parois sont vraiment impressionnantes, surtout quand on surplombe le vide.


 


La randonnée est incroyablement variée. Les environnements changent chaque kilomètres. Du coup, on s'éternise un peu et la nuit, comme la pluie se mettent à tomber...




Du coup, on quitte le site les derniers dans le silence, direction le camping le plus proche.
On trouve que la nuit tombe décidément bien tôt dans ce pays. (18h00)