jeudi 26 août 2010

Des devil's Marbles à Mataranka

Nous quittons les Devil's Marbles tôt le matin après le lever du soleil pour une deuxième grosse journée de route, près de 640 km pour rallier Mataranka.
La route est toujours aussi plate et monotone. Il y a toujours plein de cadavres de kangourous sur celle-ci.



Il y a aussi les road-train, ces énormes de camion qui filent comme des comètes. Quand on en a devant, il faut 1 km pour le doubler, donc une bonne vue pour voir un véhicule n'arrive pas dans l'autre sens.

Bref, c'est long, c'est long.
Encore une fois, ça a rien à voir avec l'idée qu'on se fait du désert. Les arbustes du bush laissent place à des arbres un peu plus hauts et la végétation est moins clairsemée.






En chemin, on fait deux stop à des pubs sur la route pour se ravitailler en carburant (l'essence est hors de prix).
Ici, la couleur locale , c'est l'excentricité.

















Plus l'intérieur du pub est loufoque, plus on en parle dans le désert, et plus les gens s'arrêtent pour le voir. C'est un peu les seules curiosités du coin.










Nous arrivons à Mataranka fatigués mais contents d'arriver.

Mataranka possède un site remarquable : une source d'eau chaude (eau à 32°c) à peine rafraichissante qui se trouve en plein dans une petite forêt tropicale où évidemment ils ont planté un camping.

On s'y installe et filons directement serviette sous le bras vers la rivière. On croise des kangourous dans la forêt, qui se sauvent à notre passage.









Dans la rivière, l'eau est absolument cristalline et ils ont aménagé dans un bras de la rivière un bassin-piscine naturelle à tomber par terre. On se baigne dans la jungle, sous des énormes toiles d'araignées...









....mais avec un petit escalier de pierre pour pénétrer dans l'eau.
 





L'aménagé dans la nature sauvage, c'est une spécialité australienne...








Là, on se baigne une bonne demi-heure en admirant la nature environnante.















Le lendemain matin, alors que des hordes de kangourous traversent le camping, nous nous rendons à nouveau dans la piscine naturelle après avoir fait une petite balade de 4km sur les bords de la grosse rivière locale peuplée apparemment de crocodiles. Des panneaux déconseillent de s'y baigner même s'ils expliquent qu'ils placent des trappes pour capturer les crocos qui auraient la mauvaise idée de pointer leur nez par ici.

Nous, on va tenter la rivière déjà parce que l'eau n'est pas aussi claire et puis parce que les trappes, on a pas trop confiance...